Les bateaux semi-rigides inondent le Salon nautique de Paris 2019
Légers, faciles, stables, sécurisants… Les bateaux pneumatiques à coque rigide ne sont pas moins chers que les bateaux en résine, mais bénéficient de nombreuses avancées technologiques.
« L’an passé, 1 800 embarcations semi-rigides ont été immatriculées dans l’Hexagone, soit 25 % du marché, constate Xavier Caron, directeur commercial de Zodiac France. Le problème, c’est que 90 marques se disputent ce créneau. » Ces chiffres expliquent, en partie, la surface exponentielle qu’occupe ce type d’embarcation dans les halls du Salon nautique parisien. Et la concurrence acharnée.
« On est loin du canot gonflable imaginé par l’ingénieur Broutelle en 1936, poursuit le directeur commercial. Un pneumatique pliable qui a contribué à démocratiser les loisirs nautiques. »
Confort et design
Les premiers semi-rigides apparaissent en 1980 : une coque remplace la toile de fond. Dix ans plus tard, les Italiens apportent le confort, le design et les grosses unités.
« C’est la course à la longueur et à la motorisation, confirme Gilbert Dijou, concessionnaire de la marque italienne Sea Water, à Bonifacio. Nous présentons un 15 m et nous allons sortir un 18 m, propulsé par quatre hors-bord de 425 ch. »
« Le semi-rigide, c’est la vie facile tant pour l’entretien, le pilotage et la sécurité », résume le concessionnaire dont la clientèle se concentre principalement en Méditerranée.
« 75 % du marché se situe dans la catégorie de 5,50 et 7 m », tempère le directeur commercial de Zodiac, leader mondial en semi-rigide, comparant cette embarcation à « un 4×4 de la mer ».
Le boudin périphérique apporte flottabilité, stabilité et limite la prise au vent. Les tissus sont en PVC pour les petites embarcations et en hipalon néoprène (caoutchouc) au-dessus de 6 m. « Ces matières se réparent très bien et sont recyclables, ajoute Xavier Caron. Leur durée de vie est conditionnée par un entretien à l’eau savonneuse et à l’huile de coude. »
Source : OUEST-FRANCE du 13/12/2019